Le centre pompidou consacre une rétrospective à Walker Evans, photographe américain emblématique du 20ième siècle
Je me suis rendue à cette exposition conquise à l’avance ! Walker Evans est l’un de mes photographes préférés. Je suis fascinée par la lumière de ses images, et plus personnellement, il me renvoie à mes premiers cours d’histoire de l’art au lycée, époque que j’affectionne beaucoup.
En déambulant dans les salles, je me suis rendue compte que je connaissais finalement très peu le travail de Walker Evans. Je ne connaissais de lui que son travail pour la campagne FSA et quelques autres photos emblématiques.
Sa série sur les enseignes de magasins m’était jusqu’alors inconnue, je suis très contente d’avoir pu les découvrir.
Egalement une découverte : le visage de Walker Evans. On connaît les travaux de nombreux photographes mais rarement leurs visages … Un tirage de photomaton à 4 vues, y remédie …
Les différents espaces sont délimités grâce à des cloisons pleines ou en lattes qui permettent une aération à l’espace. Les différentes salles arborent des murs de différentes couleurs, sur certains, des tirages grand format sont collés. Elles se succèdent par thème et par chronologie.
Dans une des salles, se situe face à face des portraits de Allie Mae Burroughs. Si semblables que j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un double tirage d’une même photographie.
C’est l’image que j’attendais de pouvoir admirer durant cette exposition. Mais finalement ce ne sera pas elle qui me marquera mais celle d’une cuisine. La lumière y est incroyable !
L’exposition est riche en contenu, elle rend compte de la diversité de ses prises de vue.. Énormément de tirages sont présentés mais aussi des films documentaires.
J’ai beaucoup apprécié cette exposition, j’y ai découvert de sublimes images et appris la signification du mot vernaculaire.
Les tirages des photographies de Walker Evans semblent avoir une aura. Certains d’entre eux ont eu le pouvoir de m’attirer d’un bout à l’autre de la salle.
Une bonne exposition est une leçon pour le regard.
Walker Evans